09
2019
La sécrétion salivaire est assurée principalement par les glandes parotides et sous-maxillaires, sous la dépendance du système nerveux autonome.
La stimulation du système nerveux parasympathique entraîne la sécrétion d’une salive abondante et fluide, le système nerveux orthosympathique d’une salive visqueuse et épaisse.
La sécrétion salivaire de repos est essentiellement assurée par la glande sous-maxillaire.
La sécrétion parotidienne est essentiellement déclenchée par la mastication.
L’hypersialorrhée vraie est rare et il s’agit plus souvent d'un trouble de la déglutition de la salive (dysphagie salivaire) que l'on retrouve dans de nombreuses pathologies neurologiques, comme:
Les conséquences sont un bavage, qui entraîne:
En dehors du bavage, des indications plus rares ont été posées: fistule salivaire après parotidectomie ou après chirurgie des cancers pharyngés ou laryngés.
Les thérapeutiques habituelles de l’hypersalivation sont:
Ces techniques invasives et irréversibles sont de ce fait très peu employées.
Les injections seront réalisées soit dans les glandes sous-maxillaires, soit dans les glandes parotides, soit dans les 2. L'injection dans les glandes sous maxillaires est toujours réalisée sous repérage échographique, ce qui permet de vérifier que l’injection est effectuée dans la partie profonde, pour éviter toute diffusion aux muscles du plancher buccal.
Pour les patients atteints de sclérose latérale amyotrophique SLA, les précautions doivent être maximales compte tenu de la faiblesse musculaire existante et les injections se feront systématiquement sous contrôle échographique, pour éviter toute aggravation de la dysphagie.
L'évaluation des résultats se fait avec des méthodes :
Les résultats de l’injection de toxine botulique sont très satisfaisants chez les patients parkinsoniens, les patients atteints de SLA (sclérose latérale amyotrophique ) et les enfants IMC ( infirmité motrice cérébrale ) .
Chez les enfants IMC, les résultats avec une injection sous-maxillaire et parotidienne sont meilleurs qu’avec une injection sous-maxillaire seule.
L'effet de l'injection commence durant la première semaine et dure de 3 à 4 mois, allant parfois jusqu'à 6 mois.
Ils sont très rares et on observe parfois:
Mes interventions, avant / après