Toxine botulique en ORL

Le syndrome de Frey

Le syndrome de Frey

C’est la séquelle la plus fréquente de la chirurgie parotidienne (15 à 30% des patients opérés).
Il est plus rarement dû à un traumatisme parotidien.

Le syndrome de Frey est particulièrement handicapant en raison de la gêne sociale qu’il entraîne.

Les signes du syndrome de Frey

Il se manifeste à distance de l’acte chirurgical, plus de 6 mois après le plus souvent, par des sueurs très abondantes rétro-auriculaires, pré-auriculaires, angulo-mandibulaires, temporales ou au niveau de la pommette, provoquées par une stimulation des glandes sudoripares lors d’une excitation gustative.

On observe également des flushs avec sensation de chaleur intense dans les mêmes zones qui sont parfois douloureuses.

La pathologie reste mal comprise.

Les explications

On admet que le syndrome de Frey est secondaire à une repousse aberrante post chirurgicale des fibres parasympathiques du glosso-pharyngien à destinée parotidienne qui empruntent le trajet du nerf tympanique et le ganglion otique pour aller jusqu’au nerf auriculo-temporal (anastomose de Jacobson).
Lors de régénération, ces fibres à destinées parotidiennes iraient innerver les glandes sudoripares.

Le traitement du syndrome de Frey

Jusqu’à récemment, le traitement du syndrome de Frey était particulièrement délicat et décevant.

Les "meilleurs" résultats étaient obtenus par des techniques chirurgicales (section de l’anastomose de Jacobson, interposition aponévrotique sous-cutanée, section intracrânienne du glosso-pharyngien).
Ces techniques opératoires lourdes donnaient des résultats peu satisfaisants.

La toxine botulique

L’usage de la toxine botulique a bouleversé le traitement de cette complication invalidante de la chirurgie parotidienne par son action sur les synapses cholinergiques du système nerveux autonome.

Les injections de toxine botulique sont réalisées en intracutané après avoir localisé les surfaces où se produisent les sécrétions.

Plusieurs techniques sont possibles pour localiser les zones à injecter :

  • le test de Minor, fondé sur la réaction entre l’amidon et les iodures catalysés par la sueur
  • le talcage de la région parotidienne
  • la visualisation simple sans artifice pour mieux apprécier la rougeur associée.

Quelle que soit la technique retenue, la surface suintante est circonscrite au marqueur et divisée par quadrillage.
L’injection est réalisée au centre de chacun des carrés dessinés.
La dose varie selon les équipes et la symptomatologie.

Les résultats

L’amélioration symptomatique est quasiment constante et le plus souvent totale.

A la différence des autres indications de toxine botulique, la durée de l’effet thérapeutique est très longue, voire définitive pour certains.

La iatrogénie est très faible et se limite à quelques parésies faciales, surtout labiales lorsque le syndrome de Frey et l’injection sont de topographie parotidienne antérieure et inférieure.

 


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