09
2019
Très fréquents au niveau du visage, en particulier au niveau des oreilles, des joues et du nez, zones les plus souvent soumises à une exposition solaire importante, les cancers cutanés peuvent revêtir trois formes histologiques principales de malignité croissante.
Ce sont les plus fréquents mais aussi les moins dangereux. En effet, ils ne donneront jamais de métastases à distance ni même de ganglions locaux ou régionaux. Par contre leur évolution, uniquement locale, peut être plus ou moins agressive, en surface et /ou en profondeur.
Quelle que soit la localisation initiale de la lésion (nez, paupière, zone proche de la voie lacrymale, extension profonde nécessitant une dissection du nerf facial) la chirurgie imposera une connaissance parfaite de l'anatomie de la face et des techniques de reconstruction.
L'opération pourra se faire sous anesthésie locale ou générale, selon l'emplacement et l'étendue de la lésion.
L'analyse histologique extemporanée réalisée par un anatomopathologiste expérimenté est systématique et permet d'être sûr que la chirurgie a été d'emblée curative, en passant "en tissus sains".
La chirurgie étant le traitement curateur, aucun traitement complémentaire n'est nécessaire.
Ils sont moins fréquents mais leur dangerosité est plus grande.
En effet, ces lésions peuvent être responsables de métastases à distance, ce qui rend leur prise en charge beaucoup plus urgente et pluri disciplinaire.
La chirurgie aura les mêmes impératifs que dans le cadre des lésions basocellulaires mais elle pourra être souvent associée à des traitements complémentaires, notamment la radiothérapie ou la chirurgie d'évidement des ganglions du cou.
Ils sont encore moins fréquents.
Leur prise en charge sera obligatoirement pluridisciplinaire, entre dermatologue, oncologue et chirurgien.
Le traitement et le pronostic dépendent essentiellement de l'étendue, en particulier en profondeur, de la lésion d'origine.
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